Association Rurale Brayonne pour
le Respect de l'environnement
" DES RACINES ET DES HAIES ont poussé dans le bocage brayon, en Normandie, et à travers elles, c’est l’histoire d’hommes d’hier et d’aujourd’hui qui vous est proposée. C’est la main de l’homme qui a façonné, à travers les siècles, ce paysage qui a vu sa pleine expansion au dix-huitième siècle. Aujourd’hui, ce sont les mêmes hommes qui tentent de préserver le bocage, et la richesse écologique qui en découle…
Plus que le bocage lui-même, il est donc question, ici, de la prise de conscience de la nécessaire préservation de ce patrimoine : le film retrace les luttes et les réflexions qui sont menées depuis trente ans, à travers différents exemples et notamment l’histoire de l’Association Rurale Brayonne pour le Respect de l’Environnement (l’A.R.B.R.E.).
Mais bien d’autres acteurs, d’autres points de vue, s’expriment dans ce documentaire, qui donne la parole aussi bien à des agriculteurs qu’à des Maires ou de multiples acteurs locaux.
Le film souhaite aussi rendre palpable la beauté de la vie aux champs, du bocage du Pays de Bray, et l’émotion que l’on peut ressentir dans un contact vivant avec la nature…
Décrivant les mécanismes qui permettent à une conscience collective de voir le jour, dessinant les pistes concrètes pour un avenir compatible avec une identité et une biodiversité respectées, DES RACINES ET DES HAIES se veut un témoignage et un outil, pour ouvrir toujours plus le débat. "
L’ABD est une association dont un des buts est de préserver le patrimoine brayon, notamment ses paysages. Elle s’est donc mobilisée pour sensibiliser le public autour du Mont-Sauveur et de ses environs : ce paysage caractéristique est en effet menacé par l’arrêt de la pâture transhumante de la dernière bergère itinérante brayonne, Madame Jeanne MAIMBOURG.
Avec l’accord de Madame MAIMBOURG, l’idée d’un film qui pourrait permettre d’évoquer le devenir du lieu, et, plus généralement, le rapport entre activité agricole, biodiversité et paysages, a été retenue. A la suite d’une première interview réalisée par Archimède films, fondée par Jean-Claude GUEZENNEC, la réalisation du film a été confiée, via l’association BEAUBEC PRODUCTIONS, à Jean-Yves FERRET.
Ce film est donc, avant tout, un prétexte à débat : s’il s’agit d’expliquer l’interaction entre l’activité agricole et la nature, les discussions s’élargissent pour permettre d’évoquer les différentes méthodes d’élevage ovin, de sensibiliser les acteurs locaux, notamment les collectivités territoriales, et tenter de trouver, ensemble, des solutions qui pourraient préserver l’existant, dans un souci de transmission aux générations futures, tout en permettant une activité agricole viable.
Ce débat est au cœur des prises de conscience actuelles et des interrogations qui entourent le monde agricole et son avenir.
Mais le film est également un portrait sensible de Jeanne Maimbourg : sa personnalité attachante, sa motivation à transmettre le patrimoine dont elle est « dépositaire » traversent tout le film. Les autres participants qui l’entourent, comme Monsieur Grisel, Maire de Mesnil-Lieubray, Béatrice Besnard, ingénieur écologue, Joseph Dion, historien, Frédéric Chouville, berger pour le Conservatoire des sites ou encore des éleveurs ovins de la région comme Alain Lemaître, Romuald Bonnaire, Hervé Caffin, éleveur à Bouchevilliers travaillant en partenariat avec le Conservatoire Régional des sites de Haute-Normandie, ont tous bénévolement accepté de contribuer à enrichir le documentaire, et partant, les discussions qu’il suscite.
« Tant qu'il y aura des pommes » est diffusé en soutien à l'Association du Domaine de Merval
Le visa d’exploitation de ce film délivré par le CNC est en cours et il sera référencé sur le site UNIFRANCE.
L’alarme concernant le devenir des abeilles est donnée depuis longtemps, via des publications scientifiques, des dossiers, des documentaires. De multiples initiatives (comme, en milieu urbain, « la Banque du Miel », « Miel Béton ») illustrent l’engagement de nombreux intervenants, à différents niveaux, pour résoudre le problème que pose aujourd’hui la coexistence des activités humaines et de l’abeille : la presse se fait écho de ces inquiétudes, les millions de signatures des pétitions circulant sur le Net en témoignent. Et si l’inertie reste grande, notamment dans l’arsenal législatif, les apiculteurs, eux, sont bien évidemment les premiers à s’impliquer dans la grande thématique du devenir de « l’abeille, demain ».